
Né le 16 octobre 1964 à Castelnaudary (Aude), Henri d’Agrain entre à l’école navale le 1er septembre 1986.
Après avoir effectué son année d’application sur le porte-hélicoptères « Jeanne d’Arc », il est affecté sur l’aviso « quartier-maître Anquetil », qu’il rejoint, avec le grade d’enseigne de vaisseau de 1ère classe, le 1er septembre 1989. Il exerce les responsabilités d’adjoint du chef de service « conduite du navire », d’officier de renseignement et d’officier chef du quart.
Il rejoint l’école des officiers transmetteurs en septembre 1992 dont il est breveté en juin 1993.
Il est affecté en juin 1993 sur la frégate antiaérienne « Cassard », en qualité de chef du service SIC et d’officier de quart opérations. Au cours de cette affectation de trois ans, il prend part aux opérations en Adriatique, missions de soutien des forces engagées sur le théâtre ex-yougoslave, de protection aérienne du groupe aéronavale et de contrôle de l’embargo maritime décrété à l’égard des états belligérants. Il est nommé lieutenant de vaisseau le 1er août 1993.
En juillet 1996, il est à nouveau affecté sur l’aviso « Quartier-maître Anquetil » en qualité d’officier en second.
En juillet 1998, il prend le commandement du patrouilleur « La fougueuse », basé en Martinique. Il effectue plusieurs missions couvrant le spectre de l’action de l’Etat en mer. Il est nommé capitaine de corvette le 1er décembre 1998.
En septembre 1999, il rejoint la division entraînement de l’état-major de la Force d’action navale, à Toulon, en qualité de chef du bureau « Systèmes d’information et de communication » puis de chef du bureau « étude et méthode » qu’il crée. Au cours de cette affectation, il participe notamment, comme officier entraîneur, à la première mise en condition opérationnelle du porte-avions « Charles de Gaulle ».
Il est admis à l’Ecole de guerre qu’il rejoint en septembre 2001.
A l’issue de cette formation, il est affecté au mois de juillet 2002 à la division programme de l’état-major de la marine en qualité de chef de la section « télécommunications et réseaux ». Il est nommé capitaine de frégate le 1er décembre 2002.
Le 5 septembre 2005, il est affecté à la division « capacité – équipements » de l’état-major des armées, pour gouverner les crédits d’équipement des armées du programme budgétaire P146 dans le domaine de l’espace et des systèmes d’information et de communication.
Le 5 septembre 2006, il prend le commandement du bâtiment de recherche électromagnétique « Dupuy de Lôme » au moment de son admission au service actif. Pendant deux ans, il effectue plusieurs missions de renseignement au profit de la Direction du renseignement militaire.
En septembre 2008, il est affecté au bureau « systèmes d’informations et de communications » de l’état-major de la marine, en qualité d’adjoint du chef de bureau, en charge des programmes d’armement et de la cohérence des systèmes d’information de la composante aéromaritime. Il est nommé au grade de capitaine de vaisseau le 1er juillet 2009.
En août 2010, il devient chef du bureau « systèmes d’informations et de communications » de l’état-major de la marine, officier de maîtrise de l’information de la Marine, coordonnateur central du domaine « commandement et maîtrise de l’information », coordonnateur central de la sécurité des systèmes d’information de la Marine, et autorité de cyberdéfense de la Marine.
Il est également, auditeur de la 47ème session nationale « armement et économie de défense » de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).
En août 2013, il fait valoir ses droits à la retraite et quitte l’institution militaire.
De septembre 2013 à octobre 2016, il est président-fondateur d’une société de conseil, Small Business France, qui accompagne les PME technologiques et innovantes vers la commande des grands comptes publics et privés.
De juin 2014 à octobre 2016, il est co-fondateur et directeur général du Centre des Hautes Etudes du Cyberespace (CHECy). Le CHECy est une formation de haut niveau qui s’adresse à des cadres et dirigeants des secteurs public et privé pour leur fournir les clés de compréhension des enjeux de la transformation numérique, de la culture digitale et de la cyber-intelligence.
Depuis mars 2015, il est membre, en tant que personnalité qualifiée, de la Commission Supérieure du Numérique et des Postes (CSNP).
En octobre 2016, il a rejoint le CIGREF comme Délégué général. Association loi 1901, le CIGREF est un carrefour d’informations, de réflexions, d’échanges et d’orientations sur l’entreprise au coeur du monde numérique, dont la mission pour 2020 est de développer la capacité des grandes entreprises françaises à intégrer et maîtriser le numérique.
Henri d’Agrain est chevalier de la Légion d’Honneur et de l’Ordre National du Mérite. Il est marié et père de cinq enfants.